J’ai eu peur que l’amour, naissant dans mes yeux, ne connaisse le retour, escompté merveilleux.
Et moi pourtant, tout ce que j’attends, c’est de t’apercevoir au coin de la rue, saluant mon cœur si ému. Viens à moi ma princesse d’ange, que nos deux vies se mélangent, viens à moi pour l’éternité, savoir comme je peux t’aimer.
Tu as su rallumer dans mes yeux l’étincelle, comme un ange venu du paradis, tu sauras m’emmener jusqu’au ciel, et satisfaire toutes nos envies. Je crois en ton amour comme la nuit croit au jour, mais les larmes dans leur transparence, ne savent adoucir ton absence.
Prend ma main et ne la lâche jamais, prend mon cœur au cas où il s’égarerait, prend la vie comme tu cueillerais une fleur, car la mienne n’est rien sans ton bonheur.
Je rêvais déjà de toi dans les cris de l’émoi, il y a quelques années, quand tu refusais d’être aimée, tu étais déjà ma perfection, et l’objet de ma déraison. Il y a peu tu es revenue, par les hommes si déçue, que tu ne voulais pas croire, qu’il résidait un espoir. Mais tu n’as pas choisi, il suffit d’une seule nuit pour que le sort de ton destin soit piqué comme le mien.
Flèche d’amour et de passion, mon cœur t’offre toute dévotion, reine de la soif de ma vénération impie, tu sais être la femme qui comblera ma vie. J’arracherais mon cœur et ferais couler mon sang si cela pouvait apaiser ton tourment, je vendrais mon âme et brûlerais les enfers, les inondant de mes larmes, suffoquant de poussière, si cela pouvait au mieux, t’impressionner un petit peu.
J’aplatirais la Terre pour qu’elle ne tourne plus, et qu’en ton cœur l’hiver, ne s’abatte plus, j’envelopperai l’univers d’un joli ruban, pour qu’il soit plus vert sous ton commandement, et si Celui que certains nomment Dieu existe, je Lui ordonnerai de n’être dans ton royaume qu’un Bouffon Trapéziste. Il se pliera devant ta beauté comme si à Sa Création tu l’avais volée, Il s’émerveillera de la transcendance de ton aura, et jalousera ta perfection, dépassant Ses propres perceptions. Mais si Celui qui se nomme Créateur, ose te soumettre à la Terreur, sache que sur le trône, non loin de toi, je suis celui qui prône ta nouvelle loi. Je Le briserai entre mes mains, comme le Tueur de jolis desseins, je réécrirai Son monde pour le faire à ton image, ancienne chose immonde, soit disant l’œuvre d’un Sage.
Et si je n’ai le besoin d’aller si loin pour te satisfaire, si ma seule présence suffit à te plaire, si mon cœur est assez grand, pour combler en toi le néant, alors je t’offrirai le plus beau des diadèmes, tout simplement parce que je t’aime.
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