Elle se trouvait si laide mais si belle au fond d’elle, que la vie l’empêchait de trouver le repos. Elle s’envolait sans aide, sur une aile d’aquarelle, mais son cœur à jamais se chargeait de fardeaux.
Ses yeux se mouillant de l’arrogance du tyran, elle ne croit plus en sa valeur et son orgueil se meurt. Se réfugiant dans son lit, mais courtisée dans un autre, c’est trop tard qu’elle comprit, que son Judas n’était apôtre.
Ensorcelant ses désirs, abusant de ses doutes, il la voulait pour lui.
Puis la faisant souffrir, et dévier de sa route, une passion d’agonie.
Mais elle est mon amie, ma douce et tendre embellie, celle qui jour après jour me fait sourire d’amour.
Alors quand son âme se perd, que son cœur s’accélère, quand ses larmes se noient et que vit son émoi, je pleure aussi.
Alors quand un vil ignoble, lui vole ses passions, que son regard si noble se voile de frissons, j’ai froid aussi.
Si mes bras savaient seulement t’apporter une caresse, si ma voix pouvait aussi assoupir ta détresse, je ne pourrais être que fier, d’être ton servant, moi ton frère. Si mes mots avaient le pouvoir, d’assécher ton regard, je voudrais être ton phare, te guidant dans le noir.
Laisse moi prendre ta main, te montrer un été, une jolie accalmie, et sur d’autres chemins, te laisser t’accorder, un peu de paradis.
Je voudrais te voir sourire, et la vie te le rendre, et puis entendre ce rire, qui embrase les cendres, te prouver que je t’aime, aussi fort que ton âme est jolie, et risquer l’anathème, de t’offrir le plus beau de ma vie.
Désillusion 2 mai 2018
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