Zarno Fantasy
En (re)construction !
Menu

Lithia 31 mai 2018

Lithia

 

Lithia s’imagine en héroïne d’antan,

Lithia s’enferme en elle et s’en va en rêvant.

 

S’égarant entre mille et une pages,

A travers les temps, les mondes et les âges,

Elle déroule la tapisserie,

De son voyage au bout de la nuit.

 

Si dans les songes de ses grèves astrales,

Elle se voit femme d’une terre si centrale,

C’est qu’elle sait dans son habile esprit,

Reprendre le dogme d’une autre mythologie.

 

Mais je l’ai rencontrée,

Dans notre réalité.

Elle m’a trouvé et m’a choisi,

Lisant en moi un nouveau roman,

Me confiant toute son envie,

De faire de moi son amant.

 

Brulant d’espoir et d’espérance,

Quand vint le soir de délivrance,

Les visions d’avenir déjà échangées,

Comme un désir, de tout partager.

 

Alors main dans la main,

On s’habitue l’un à l’autre,

A suivre ce chemin,

Faire de la route nôtre.

 

Celle sans embuscade ni danger,

Celle qui devait nous retenir,

Pour créer ensemble un avenir,

Unique et  fol espoir de mille étés.

 

Mais à nouveau comme à chaque fois,

C’est bien trop tôt que Lithia s’en va.

 

Un instant était-elle,

Rayonnante sans pareil,

Pour après sans prévenir,

Fermer les yeux et s’enfuir.

 

Lithia a peur de l’amour,

Des fantômes du passé,

Alors elle va sans détour,

Se remettre à rêver.

 

Lithia sait pourtant que son silence,

N’engendre pas le mien,

Que l’amour n’est pas une science,

Mais l’affaire du destin.

 

Lithia sait aussi réveiller les souvenirs,

Aux effluves de bois, de marc et de papier,

Ceux qui promettaient la douceur des avenirs,

La passion d’un rêve par l’écueil consumé.

 

Mais Lithia incessante,

S’en vient et puis s’en va,

Rotation permanente,

Entre son cœur et puis moi.

 

Mais j’ai promis et je le promettrai encore,

Que mon destin épousera le sien,

J’ai lu en elle que le temps viendra alors,

Où sa route couvrira mon chemin.

 

Comme il me faut à présent attendre,

De sa passion sans turpitude,

Je n’ai pour elle plus qu’un rêve tendre,

Et de l’amour la certitude.

 

Zarno

Aucun commentaire sur Lithia
Catégories: Non classé

Désillusion 2 mai 2018

Elle se trouvait si laide mais si belle au fond d’elle, que la vie l’empêchait de trouver le repos. Elle s’envolait sans aide, sur une aile d’aquarelle, mais son cœur à jamais se chargeait de fardeaux.
Ses yeux se mouillant de l’arrogance du tyran, elle ne croit plus en sa valeur et son orgueil se meurt. Se réfugiant dans son lit, mais courtisée dans un autre, c’est trop tard qu’elle comprit, que son Judas n’était apôtre.
Ensorcelant ses désirs, abusant de ses doutes, il la voulait pour lui.
Puis la faisant souffrir, et dévier de sa route, une passion d’agonie.
Mais elle est mon amie, ma douce et tendre embellie, celle qui jour après jour me fait sourire d’amour.
Alors quand son âme se perd, que son cœur s’accélère, quand ses larmes se noient et que vit son émoi, je pleure aussi.
Alors quand un vil ignoble, lui vole ses passions, que son regard si noble se voile de frissons, j’ai froid aussi.
Si mes bras savaient seulement t’apporter une caresse, si ma voix pouvait aussi assoupir ta détresse, je ne pourrais être que fier, d’être ton servant, moi ton frère. Si mes mots avaient le pouvoir, d’assécher ton regard, je voudrais être ton phare, te guidant dans le noir.
Laisse moi prendre ta main, te montrer un été, une jolie accalmie, et sur d’autres chemins, te laisser t’accorder, un peu de paradis.
Je voudrais te voir sourire, et la vie te le rendre, et puis entendre ce rire, qui embrase les cendres, te prouver que je t’aime, aussi fort que ton âme est jolie, et risquer l’anathème, de t’offrir le plus beau de ma vie.

Aucun commentaire sur Désillusion
Catégories: Non classé