Égaré dans la forêt des légendes ancestrales, perdu dans le brouillard mortel à la froideur glaciale,
Je t’ai trouvée
Allongée dans cette clairière par les fées éclairée, tu regardais la lune en pleurant tes aimés. Celui de la stabilité, de l’unicité, qui devrait combler ta vie et celui de l’exaltation, de la douce déraison au goût de l’interdit.
Sans bruit je me suis approché, tu m’as vu puis m’a souri. Tous tes songes tu m’as contés et de toi je me suis épris.
J’ai tendu mon bras pour te relever et d’un seul tour je me suis écarté.
Mais tu ne me voyais déjà plus, contemplant à nouveau le ciel, de tes idéaux perdus.
Je me suis approché et t’ai pris doucement la main, comme pour te montrer qu’existent d’autres lendemains. Tu m’as regardé, de tes yeux doux et rieurs, dans lesquels pourtant subsistait la torpeur, et ton sourire merveilleux et si sincère, ne pouvait rien cacher de ces peurs qui lacèrent. Tu m’as montré les chemins de ta vie, te demandant lequel te sauverait de la nuit, et je voulais que tu vois qu’il y’avait d’autres routes, qu’ensemble toi et moi on les explorerait toutes.
Ton regard s’attendrit, m’autorisant à rêver, mais tu me dis aussi qu’il fallait renoncer.
Alors doucement je m’éloignai, pour ne pas te brusquer, mais autour de moi apparut cette soudaine vérité :
Et si ces bois, ne détenant pas la solution, nous pouvions vivre notre émoi, exaltant la passion ?
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