Les chaînes qui me lient à toi sont difficiles à briser, je n’ai plus la force d’y résister, et mon cœur me rappelle chaque instant la couleur de mon tourment.
Sur le quai de ma vie je ne peux abandonner ce qui a été construis, mais je ne suis plus que le spectateur futile de mes peurs infantiles. Chaque instant, chaque moment, chaque seconde que je passe sans toi me rappelle les souffrances que je croyais étouffées dans l’enfance.
Mais à nouveau aujourd’hui, loin de toi mon aimée, je me sens petit, seul et abandonné.
Je comprends maintenant trop tard que je n’ai pas su t’aimer comme tu le méritais, que je t’ai laissée faner comme un joli bouquet et que ta liberté retrouvée, enfin tu as pu t’apaiser. J’ai cru naïvement que sans toi je serai libre, heureux et épanoui, mais c’est tout l’inverse qui s’est produit. Mon cœur pleure chaque jour de mes regrets, me rappelant ma faute, mon erreur de jugement, d’avoir pensé un jour qu’une chimère, valait mieux que de mon fils, la mère.
Et je t’aime, oh oui je t’aime. Peut-être pas comme tu m’as aimé moi, peut-être pas différemment de l’amour que je t’ai toujours porté, mais suffisamment fort pour me dire que c’est avec toi que j’ai envie de continuer ma vie. Alors tu n’es plus amoureuse, et tu recherches ailleurs sans vraiment le chercher, ce souffle qui il y’a tant d’années t’a conduite à m’aimer. Alors tu penses aujourd’hui qu’en revenant en arrière, notre vie à nouveau rappellerait l’enfer. Mais moi je crois en toi, je crois en nous, et j’ai ouvert les yeux sur ce que pouvait être réellement notre vie.
Tu me dis qu’il est trop tôt, que tu vis au jour le jour, mais moi je sais maintenant que je t’aimerai toujours.
Je t’ai fait souffrir, je t’ai trahie, je t’ai menti, j’ai faillis détruire ta vie, mais dans tout ça, c’est la mienne qui se consume aujourd’hui.
Je t’en supplie apprends moi, montre moi le chemin, celui qui me fera être enfin digne de toi. Ouvre-moi les yeux et le cœur sur ce que sont tes désirs, sur ce que je peux réaliser pour enfin te mériter. Ma fière guerrière aux yeux de cendre, mon ange flamboyant au cœur immense, la rançon que mes méfaits est ton absence, qui rend ma vie aujourd’hui vide de sens.
N’y t’il plus rien aujourd’hui qui brille en toi pour moi ? La flamme s’est-elle éteinte à tout jamais quand, irrévérencieux fou, je te rejetais ?
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